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La maladie d’Alzheimer
C’est une affection neurodégénérative qui entraîne une détérioration progressive et définitive des cellules nerveuses provoquant la forme la plus commune des démences.
Cette maladie est fréquente chez les personnes âgées mais elle touche également les personnes jeunes. La maladie d’Alzheimer n’est pas une conséquence du processus normal du vieillissement. Elle est due à une accumulation de protéines anormales dans le cerveau. On ne connait pas exactement toutes les causes de cette maladie.Actuellement, certains symptômes peuvent être soignés mais il n’existe pas encore de traitement curatif.
Au fur et à mesure que la maladie affecte une nouvelle région du cerveau, elle peut entraîner la perte de certaines fonctions. Les lésions débutent dans les zones du cerveau qui sont impliquées dans la mémoire puis elles s’étendent progressivement à d’autres régions qui interviennent dans le langage, le capacités gestuelles, le raisonnement, … De façon plus générale, la personne atteinte subit un changement de comportement et des difficultés croissantes dans sa vie intellectuelle et relationnelle.Bien que la maladie entraîne des changements, elle ne modifie pas la capacité de la personne à éprouver des sentiments comme la joie, la colère, la peur, l’amour ou la tristesse, et à réagir à ces sentiments.Il est impossible de rétablir les fonctions des cellules du cerveau endommagées par la maladie d’Alzheimer. Il existe des traitements et des stratégies qui peuvent aider à la fois la personne atteinte de la maladie et son principal aidant.
D’où vient le nom « Alzheimer » ?
La maladie d’Alzheimer a été décrite pour la première fois en 1907, par le neuropathologiste allemand Aloïs Alzheimer (1864-1915), suite à l’observation du cas de Madame Auguste D qui présentait des troubles du comportement associés à une détérioration intellectuelle. Alois Alzheimer fait le lien entre le déclin de certaines fonctions intellectuelles survenant chez les personnes de moins de 65 ans et les lésions neuro-anatomiques caractéristiques retrouvées dans le cerveau : les plaques séniles.Plus tard, d’autres lésions typiques de cette maladie seront identifiées : les dégénérescences neurofibrillaires constituées de filaments qui détruisent les neurones peu à peu.
Pourquoi parle-t-on autant de cette maladie aujourd’hui ?
Selon l’INSERM la maladie d’Alzheimer est l’une des principales causes de dépendance chez les personnes âgées. Elle touche environ 600 000 personnes en France – 850 000 si l’on compte les syndromes apparentés formant des cas probables de maladie d’Alzheimer, mais non diagnostiqués comme tels. En raison du vieillissement de la population, le nombre de personnes atteintes pourrait s’élever à 1,3 million en 2020. L’altération de certaines capacités cognitives ou le caractère anormal de certains comportements ont longtemps été perçus comme un simple effet du vieillissement. Si bien que, alors qu’elle a été identifiée dès 1 906 par Aloïs Alzheimer, la maladie qui porte désormais son nom n’est pleinement reconnue que depuis peu. Les causes de cette maladie n’ont pas encore été totalement élucidées, mais on dispose désormais d’une description précise de ses symptômes cognitifs, comportementaux et cérébraux. La maladie d’Alzheimer est donc un enjeu primordial de santé publique, en même temps qu’un défi majeur pour la solidarité nationale. L’envergure des actions à mener est à la hauteur du nombre croissant de patients et de la détresse que la maladie sème parmi leurs proches (…).
Les symptômes
La perte de la mémoire est le premier signe le plus souvent révélateur de la maladie d’Alzheimer et celui qui conduit le plus fréquemment à consulter un médecin.
Toutefois au début des troubles, ce n’est pas toute la mémoire qui est atteinte. Bien souvent l’entourage se laisse abuser par les capacités de leur proche qui se souvient bien mieux qu’eux d’événements très anciens. En effet la mémoire des faits anciens est souvent préservée, c’est la mémoire des faits récents qui est d’abord touchée.Les troubles sont d’apparition insidieuse, ils sont ainsi souvent méconnus par l’entourage. Ils touchent essentiellement la vie quotidienne : le sujet malade oublie les visites, les rendez-vous, les coups de téléphone, les conversations… Il oublie de terminer ce qu’il fait, il répète plusieurs fois les mêmes questions. Il cherche la place des objets.(…)
Ces oublis perturbent la vie quotidienne. La personne malade est incapable d’acquérir de nouvelles informations et elle a de plus en plus de difficultés à se souvenir de faits récents. Ces troubles de la mémoire s’accompagnent de ce que l’on appelle l’anosognosie. C’est-à-dire que la personne malade ne se rend pas compte de la sévérité de ses problèmes de mémoire, qu’elle a tendance à attribuer simplement à son âge. N’ayant pas conscience du caractère pathologique de ses difficultés, la personne accepte mal l’aide et les mises en garde de ses proches contre certaines situations à risques, telles que la cuisine au gaz ou la conduite automobile.
La désorientation
Le malade a des difficultés à comprendre les relations spatiales et temporelles. Il souffre d’une réelle confusion de temps et de lieux. Il est incapable de se rappeler de la date ou de la saison à laquelle nous sommes.
Les troubles du langage ou aphasies
La personne atteinte de la maladie a du mal à trouver ses mots. Elle présente depuis peu des problèmes pour s’exprimer. Cette aphasie peut entraîner une perte progressive de la parole.Le manque du mot annonce les premières difficultés comme l’oubli des noms usuels ou de mots très familiers qui oblige la personne malade à utiliser « des périphrases explicites ».La personne malade peut également donner un mot de la même catégorie sémantique, mais qui n’est pas le mot exact. Puis elle peut donner un mot qui phonétiquement est très semblable mais qui, au niveau du sens n’a rien à voir (un bateau au lieu d’un gâteau).
Les phrases peuvent devenir de plus en plus courtes. Il apparaît aussi des déformations de mots, des substitutions de mots ou syllabes.Le manque de mot va devenir de plus en plus fréquent et le discours devient de mois en mois informatif jusqu’à un seul mot à disposition.Le langage peut être réduit à des phrases automatiques et stéréotypées, puis devenir incohérent. La compréhension diminue également, mais la lecture à haute voix est souvent longtemps conservée.
Les troubles des fonctions exécutives :
L’attention : Précocement dans la maladie, la personne présente des troubles attentionnels. Son attention est plus labile (instable), elle a plus de difficultés à se concentrer et elle est bien plus sensible que nous le sommes aux interférences (c’est-à-dire aux stimulations extérieures comme les bruits de fond, les bruits de la rue…). D’autre part elle aura progressivement de plus en plus de difficultés à mobiliser son attention sur deux taches simultanées. Par exemple, laver la vaisselle en écoutant la radio, prendre son repas en soutenant une conversation.
La personne malade pourra être aussi de plus en plus gênée par trop d’informations arrivant en même temps. Exemple : la grande manifestation familiale qui entraîne de nombreuses sollicitations, conversations croisées et bruits de fond.
La planification : c’est la capacité d’organiser les actions pour atteindre un objectif final plus global. La personne ne peut plus cuisiner parce qu’elle n’arrive plus à organiser les différentes tâches dans l’ordre logique.
Le raisonnement : c’est la capacité à comprendre la logique d’un fonctionnement. C’est grâce à cela qu’il est possible d’anticiper un évènement et de s’adapter à une situation.
Les troubles des gestes ou apraxies :
L’apraxie est la difficulté à réaliser un comportement moteur ou une série de gestes dirigés vers un but précis, sans qu’il y ait une atteinte motrice ou sensitve.
L’apraxie idéatoire : la personne manifeste une grande difficulté, voire une incapacité à réaliser une suite de gestes permettant de réaliser une action volontaire. Par exemple, la personne souhaite se nourrir, mais elle ne sait plus comment se servir dans son assiette, ni comment utiliser sa fourchette.
L’apraxie idéomotrice : la personne éprouve des difficultés ou ne parvient plus à réaliser des gestes symboliques quand on lui en demande l’exécution ou l’imitation. Ce sont des gestes simples n’entrant pas dans un enchaînement et qui sont impossibles à exécuter automatiquement.
Les troubles de la reconnaissance ou agnosies
L’agnosie est la perte de la capacité à identifier les messages de l’environnement au travers d’une modalité perceptive donnée (vision, audition, toucher…), ce en l’absence de troubles des organes sensoriels.
L’agnosie visuelle :
Ce que la personne voit n’est pas reconnu. C’est le type d’agnosie le plus fréquent. En plus de la difficulté à identifier visuellement ce qui l’entoure, la personne peut être dérangée par différentes manifestations comme :
- une sensation de vision brouillée, des lettres qui dansent ;
- une mauvaise perception et évaluation des reliefs.
Par ailleurs l’agnosie visuelle peut s’accompagner d’un rétrécissement du champ visuel, et parfois de l’apparition d’une héminégligence visuelle. La personne malade a des difficultés pour détecter, identifier et donc s’orienter vers des stimuli qui sont proposés dans la moitié de l’espace, du côté opposé à l’hémisphère cérébral lésé.
Exemple : ce sont des personnes qui ne mangent systématiquement que la moitié de leur assiette.
L’agnosie tactile : la personne ne saura identifier ce qu’elle touche. Si cela s’accompagne d’une agnosie visuelle, c’est très handicapant pour la personne qui dispose alors de peu de moyens pour comprendre ce qui l’entoure. Cela peut également expliquer certaines réactions d’opposition au moment de soins.
L’agnosie olfactive : les odeurs ne sont pas reconnues. L’odeur est une composante importante du goût. Elle va intervenir dans la reconnaissance des plats que l’on propose à la personne malade et peut réduire considérablement son envie de manger.
L’agnosie auditive : C’est l’impossibilité, à des degrés divers, pour la personne malade de reconnaître ou d’identifier les bruits de l’environnement, la parole, la musique qu’elle déclare pourtant entendre.
En conclusion, nous avons vu qu’il existe toute une panoplie de troubles de la cognition (mémoire, attention, langage…) dont peuvent souffrir les personnes malades. C’est grâce à la réalisation d’un bilan neuropsychologique complet que la présence et la nature de ces troubles peuvent être mis en évidence. Il est donc primordial de passer par cette étape afin que le diagnostic de maladie d’Alzheimer ou de maladie apparentée puisse être posé le plus tôt possible.
Comment fait-on le diagnostic de la maladie d’Alzheimer ?
Il est important de faire mention au médecin traitant de tout changement de comportement et de tout signe de perte de mémoire.
S’il l’estime utile, le médecin généraliste adressera la personne au spécialiste (neurologue, gériatre ou psychiatre) avec lequel il a l’habitude de correspondre ou à une consultation mémoire de proximité pour faire un bilan plus détaillé.
- Séquences du diagnostic :
- Entretien du sujet concerné et de son entourage à la recherche des signes cliniques évocateurs,
- Examen clinique complet et en particulier examen neurologique,
- Tests neuropsychologiques (pas toujours réalisés si les troubles sont très importants),
- Bilan général pour éliminer les démences liées à une affection curable et pouvoir confirmer le diagnostic (prise de sang, imagerie cérébrale,…)
- Objectif de la démarche diagnostique :
- Evaluer les fonctions intellectuelles et faire la différence entre les troubles de mémoire bénins et des troubles en rapport avec une éventuelle démence ou quel qu’autre pathologie,
- Poser le diagnostic et mettre en route le traitement de la maladie responsable des troubles de mémoire (maladie d’Alzheimer ou autre type de démence, ou encore maladie de la thyroïde, dépression ;…
Comment le patient Alzheimer perçoit-il sa maladie ?
- Il ne reconnait pas qu’il est malade
La méconnaissance partielle ou totale des troubles peut-être la conséquence directe de la maladie : « je n’ai pas de problèmes de mémoire, c’est ma fille qui invente cela pour se débarrasser de moi ».
Cette méconnaissance peut également traduire un mécanisme de défense qui vise à protéger le patient de la souffrance engendrée par la constatation de son handicap : « j’ai quelques petits problèmes mais comme tout le monde à mon âge… »
Dans tous les cas, cette méconnaissance empêche le malade Alzheimer de comprendre l’intérêt qu’il aurait à se soigner « je n’ai pas besoin d’infirmière pour prendre mon traitement, je n’en suis pas là tout de même ! », « je n’ai pas besoin que l’on me porte mes repas, je me débrouille très bien ».
- Il est anxieux
L’anxiété peut s’observer en tout début de maladie, lorsque la personne prend conscience de la diminution de ses capacités intellectuelles.Toute modification dans l’environnement est source d’inquiétude car la nouveauté est très difficile à intégrer : personne nouvelle dans la maison ou l’entourage, objets familiers qui changent de place, voyages, déménagement…
Le sujet atteint s’inquiète car il comprend de moins en moins le monde qui l’entoure.Cette anxiété peut s’exprimer à travers des cris, des appels à l’aide, des fugues, des conduites d’opposition, de déambulation…
Devant des situations trop complexes, la personne atteinte peut présenter de véritables réactions de panique et de confusion.
- Il est triste
Les réactions dépressives sont fréquentes tout au long de la maladie.La tristesse peut survenir par moments, en particulier lors d’une mise en échec ou d’un sentiment de solitude.La véritable dépression est surtout observée en début d’affection alors que les personnes sont encore conscientes de leur handicap.
Quels sont les traitements de la maladie d’Alzheimer ?
Les traitements de la maladie d’Alzheimer peuvent être des traitements spécifiques de cette maladie, ou des traitements visant les troubles associés à la maladie d’Alzheimer.
- Les médicaments spécifiques de la maladie d’Alzheimer
Il n’existe pas actuellement de traitements qui stoppent le développement des lésions cérébrales spécifiques de la maladie d’Alzheimer ou qui la guérissent.Mais de nombreuses recherches sont en cours. Elles ont permis de découvrir des médicaments qui ralentissent l’évolution de la maladie et qui améliorent la qualité de vie des patients et de leur famille.
Plusieurs médicaments sont indiqués dans les formes légères et modérées de la maladie. Un seul est indiqué au stade sévère.
Ces médicaments sont tous prescrits initialement par un médecin spécialiste (neurologue, gériatre, psychiatre) qui revoie le patient une fois par an. Entre-temps, la prescription peut être renouvelée par le médecin généraliste.
Autres médicaments
Le médecin peut être amené à prescrire d’autres médicaments lorsque le patient présente certains troubles associés, par exemple :
- Antidépresseurs en cas de dépression,
- Neuroleptiques en cas de délire ou d’hallucinations…
Attention, il est important de suivre scrupuleusement la prescription du médecin car comme tout médicament, certains de ces traitements peuvent être plus nuisibles que bénéfiques s’ils sont mal pris.
Le rôle de l’aidant est donc essentiel pour tenir le médecin informé de la pathologie du sujet, de son traitement médicamenteux habituel, de ses réactions en cas de prescription d’un nouveau médicament et de la prise effective du traitement prescrit.
- Les traitements non médicamenteux
Ils viennent compléter le traitement médicamenteux et visent à stimuler les capacités restantes du malade. La stimulation agit sur les déficits du patient en permettant de développer des stratégies pour pallier les difficultés et maintenir son autonomie. Elle redonne une plus grande confiance en soi, restaure le sentiment d’identité et réduit la souffrance psychologique du malade.
Il s’agit de :
- Stimulation des fonctions intellectuelles (entraînement de la mémoire des événements et des faits, exercices de raisonnement, exercices de reconnaissance des choses et des personnes)
- Orientation dans la réalité (pense-bête, aide aux souvenirs),
- Rééducation orthophonique et psychomotrice,
- Kinésithérapie,
- Développement des facultés d’adaptation, de l’autonomie, et des capacités relationnelles.
Ces actions sont menées de façon optimale dans les hôpitaux de jour, de réadaptation et les accueils de jour thérapeutiques et peuvent être complétées au domicile et en institution.
Il est important de ne pas se limiter à une prescription uniquement médicamenteuse. Il existe des prises en charge non pharmacologiques destinées à traiter certains troubles ponctuels mais qui s’avèrent souvent précieux dans l’amélioration des conditions de vie : orthophonie, kinésithérapie, ostéopathie, prise en charge psychologique, ergothérapie, psychomotricité etc. Ces prises en charge peuvent aider à stimuler les capacités cognitives et motrices du malade, et également à atténuer l’anxiété, le stress, les changements d’humeur. Pour finir, l’attitude de l’entourage (aidants familiaux, professionnels) joue un rôle important dans le quotidien du malade par des techniques de communications adaptées, l’adaptation de l’environnement, la stimulation de manière proportionnée des capacités restantes, cognitives, sensorielles, motrices du malade.
Comment le patient Alzheimer perçoit-il sa maladie ?
Aujourd’hui il n’y a aucun moyen d’éviter à coup sûr la maladie d’Alzheimer. Cependant, on sait que certaines personnes ont moins de risques que d’autres de développer la maladie parce qu’elles appliquent quelques règles simples pour prévenir la maladie.
On sait maintenant que la qualité de notre mode de vie apparaît fondamentale dans le risque de développer une démence. Plusieurs études ont montré un rôle protecteur de la richesse du réseau social et des activités intellectuelles, de l’exercice physique, d’une consommation modérée de vin (rôle protecteur des flavonoïdes) et d’un régime méditerranéen.
Tous ces facteurs ont des effets protecteurs sur le déclin des fonctions cognitives.
Une activité cérébrale soutenue et sur le long terme permet de développer plus durablement la mémoire et donc réduit les risques de développer la maladie d’Alzheimer. La prévention passe donc et surtout par le maintien d’une activité cognitive même simple, telle que la lecture, faire des mots croisés, jouer aux échecs, aux dames, au bridge… On estime qu’une pratique quotidienne de ces activités par les personnes âgées pourrait réduire de moitié le risque de développer la maladie d’Alzheimer. Et peu importe qu’une personne se mette à ce genre d’activités sur le tard : ce ne sont pas les activités passées qui ont une influence sur le déclin cognitif. L’important est de pratiquer régulièrement ces activités, que vous les commenciez à 20 ans, à 60 ans ou à 70 ans.
A ne pas négliger non plus : les activités physiques régulières, bien entendu adaptées aux capacités, et aux goûts de chacun, et les activités permettant de conserver un lien social, des échanges variés avec les autres : activités de loisirs au sein d’associations locales par exemple.
Une meilleure prise en charge des risques cardiovasculaires (hypertension artérielle) et du diabète pourrait également diminuer le risque de maladie d’Alzheimer.
L’intérêt pour le régime méditerranéen vient de plusieurs études convergentes montrant une diminution du risque de maladies cardiovasculaires et de la mortalité avec une alimentation riche en antioxydants, en vitamines C et E, favorisant des apports élevés en légumes, fruits, graisses insaturées (huile d’olive), des apports modérément élevés en poisson, des apports moyens en produits laitiers, des apports faibles en viandes et volailles, et enfin une consommation modérée de vin.